A 40 ans et plus, trouver un job relève parfois du parcours du combattant. Salaires en berne, recherche d’emploi ardue, à priori négatifs… les seniors n’ont pas la cote sur le marché du travail. Pourtant, ils ne manquent pas d’atouts.
Vous le savez, le taux de chômage est reparti à la hausse. Celui des seniors explose. En 2010, le pourcentage des plus de 50 ans en recherche d’emploi a augmenté de 16 %. Cette catégorie dont vous faites peut-être partie représente 1 demandeur d’emploi sur 5 et la part la plus importante de chômeurs de longue durée.
A quel âge devient-on senior ?
– Mais à quel âge devient-on senior ? A cette question, des réponses en pagaille. Pour l’Insee, le cap fatidique se situe à 60 ans. Dans certains secteurs d’activité, les difficultés à retrouver un emploi commencent dès 40 ans. Une conseillère du Pôle Emploi interviewée récemment m’a fait remarquer que dans la pub, la communication ou le marketing, après 35/40 ans, c’est presque fini. Au Pôle Emploi justement, les seniors sont recensés à partir de 50 ans. En revanche, les demandeurs d’emploi accèdent à certains clubs seniors dès lors qu’ils formulent eux même que leur âge semble être un frein à leur retour sur le marché du travail. De son côté, l’Etat fixe la barre à 45 ans puisque c’est l’âge à partir duquel on peut bénéficier des mesures en faveur du recrutement des seniors.
Passer outre les a priori
– Confrontés à des à priori négatifs, les seniors sont notamment vus comme peu adaptables aux évolutions de l’entreprise. Ils vivent mal ce soupçon souvent injustifié qui pèse sur eux. Certes, ils ont commencé à travailler à une époque où la pénurie de jobs n’était pas à l’ordre du jour. En conséquence, leur carrière souvent linéaire et sans accroc les a peu incités à la remise en question professionnelle. Pas simple de découvrir tardivement les arcanes de la recherche d’emploi. Surtout quand à cela s’ajoutent les freins liés aux représentations dont font l’objet les seniors. Il faut donc intégrer ces nouvelles donnes et retrouver confiance en soi. En outre, les seniors sont parfois contraints de baisser leurs prétentions en matière de rémunération. Faut-il pour autant être fataliste ? Certainement pas, répondent en cœur les acteurs de l’emploi. En situation de turbulence, paniquer c’est prendre le risque de ne pas se relever disent certains.
Sur le même thème et en exclusivité sur Toutpourchanger.com
– Crise de la quarantaine : comment repartir du bon pied
– Démarrer une nouvelle carrière à 50 ans ou plus
– Seniors : les avantages d’une nouvelle carrière
– Retraite : réussir ce changement de vie
Découvrez les tribunes de Yves Deloison sur Vocatis, le site qui s’adresse aux actifs en quête d’évolution de carrière et de réussite professionnelle.
Merci pour votre site galvanisant, optimiste, bourré de bonnes idées.