Tu serais-tu donc tombé en amour avec le Québec ? Comment résister, en effet… Les grands espaces canadiens, la légendaire chaleur humaine des Québécois, l’appel du caribou et des hivers enneigés. La carte postale en fait rêver plus d’un. Prêt pour la Québec mania ?
Photo by Matthew Henry from Burst
Imaginez. Montréal en avril, au sortir de l’hiver. Il neige à gros flocons. La ville est recouverte d’un magnifique tapis blanc. Les rues sont désertes, à l’exception de quelques Québécois téméraires sortis affronter les – 15° habituels à l’extérieur, emmitouflés dans des « tuques» qui empêchent de distinguer leur visage. Six mois que ça dure. « Tu as de la glace dans le nez, tu as la peau qui brûle, et tu marches tellement vite que tu n’as pas le temps de voir à quoi ressemblent les autochtones ! », ironise Patrick, chef de projet installé là-bas depuis trois ans. Gilles Vigneault, célèbre poète québécois, a même chanté : « Mon pays n’est pas un pays, c’est l’hiver… » Tous vous le confirmeront : pour le Français qui débarque, le charme d’un hiver enneigé cède très vite la place au ras-le-bol de ressembler à un bibendum. Le pire n’est même pas le froid, mais l’isolement.
Glagla
La tentation est grande de rester chez soi, bien au chaud. Sans jamais voir personne ? Tout le contraire d’une démarche propice à une intégration réussie. « Heureusement, vient contraster Patrick, ici l’hiver est ensoleillé, c’est beaucoup plus agréable ». Pour supporter ces six mois de froid et de neige, rien de tel que le contact avec la nature canadienne. Au programme : patin, hockey, grandes randonnées en raquettes et ski tout schuss. L’hiver, il ne faut surtout pas le subir, mais en profiter !