En mode changement de vie ou pas, personne n’est épargné par cette période de confinement. Quelles en sont les conséquences psychologiques et comment les atténuer ? Dans quel état allons-nous en sortir ? De quoi réfléchir en phase de reconversion.
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Christophe Rodo, Aix-Marseille Université (AMU)
Le déconfinement devrait s’amorcer à partir du lundi 11 mai. Le confinement strict aura alors duré environ deux mois et ses conditions auront été très variables, selon les individus, que l’on dispose d’une grande maison avec jardin ou d’un petit appartement sans balcon. Du point de vue psychologique, là aussi, les effets vont être extrêmement variables.
Afin d’estimer quel pourrait être l’impact psychologique d’une telle mesure au niveau individuel, des chercheurs du King’s College de Londres ont très récemment réalisé une méta-analyse des études s’étant intéressées à ce sujet. Cela dans le but d’essayer de mettre en lumière les observations qui semblaient robustes et persistantes à travers ces différents travaux.
Ainsi, les scientifiques se sont penchés sur pas moins de 24 études scientifiques ayant été effectués au total dans 10 pays différents lors d’épidémie comme notamment Ebola, le SRAS ou le H1N1. Les conclusions de ces études n’ont rien de très encourageant, tant durant la période du confinement que même des semaines, voire des mois plus tard. Toutefois, il semble possible d’entrevoir des mesures permettant d’atténuer ces conséquences.
Une vidéo en partenariat avec La tête dans le cerveau autour de l’épisode sur les conséquences psychologiques du confinement disponible en podcast, dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur Cerveau en Argot.
Christophe Rodo, Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.