Vous voulez travailler de chez vous. Mais pour quoi faire ? A savoir : en dehors des métiers de l’artisanat ou de l’agriculture, il s’agit la plupart du temps d’activités du secteur tertiaire. Cependant, le champ des services à proposer est vaste, de la couture à la traduction en passant par la magie noire…
Si vous ne disposez pas des compétences pour coudre ou traduire, rassurez-vous, la liste des prestations à réaliser de chez soi est longue. Pour commencer, analysez déjà les compétences que vous possédez. Un brainstorming sur plusieurs semaines vous y aidera. Recensez toutes les activités qui vous intéressent, celles que vous avez déjà pratiquées comme celles qui vous passent par la tête. Il sera toujours temps de voir ensuite ce qui est possible ou non. Dans un deuxième temps, repérez les missions qui peuvent se pratiquer à la maison, même partiellement. Enfin, gardez la tête sur les épaules. Pas d’élevage de kangourous si vous vivez dans un studio au 10e étage. Une fois les premières pistes sérieuses énoncées, viendra le temps de vous renseigner sur les statuts à adopter, les contraintes… afin de vérifier la faisabilité.
Des idées…
Informaticien, infographiste, webmaster, comptable, patron d’une boutique virtuelle, journaliste, traducteur, chargé de production, consultant RH, prestataires de tâches ponctuelles de type gestion de mailing ou d’appels téléphoniques pour un service après-vente… Et ce n’est pas fini. Bien d’autres activités entrent dans le cadre du télétravail. Pourquoi ne pas tenter une formation qui vous apporte les bases techniques d’un savoir-faire en particulier ? Il existe de nombreuses formations orientées vers la création de sites Web ou la maîtrise élémentaire de quelques logiciels d’infographie. Le secrétariat à distance offre par exemple de nombreuses possibilités, très recherchées par des PME qui n’ont pas toujours les moyens d’employer quelqu’un sur site ou à temps plein. Pas convaincu par ces opportunités ?
encore des idées
Autre solution pour travailler à la maison : vous recevez des clients. La chambre ou maison d’hôtes vient tout de suite à l’esprit. Mais il y a de nombreuses autres possibilités. Avez-vous pensé à l’organisation de ventes relais (®Tupperware, bien sûr, mais aussi vêtements, cosmétiques…) ? Si vous adorez vous occuper d’enfants, vous pouvez exercer en tant qu’assistant-e maternel-le.
Dans un genre différent, pourquoi ne pas envisager le gardiennage ou le toilettage pour animaux, la réparations de vélos, ou encore le repassage, la coiffure… Certains proposent même des massages.
Les activités d’accompagnement entrent aussi dans le cadre du travail chez soi : sophrologie, psychothérapie, coaching. Toujours pas convaincu ? Vous êtes sportif ou artiste ? Tai-chi, yoga, anglais, piano ou flûte à bec… Autant d’activités à monétiser qui permettent de limiter les déplacements et les frais tout en restant maître de son emploi du temps.
Conseils pour ne pas se planter
Autre champ d’exploration : la création. Ecrivain, scénariste, lecteur pour des maisons d’édition restent chez eux pour trouver inspiration et concentration. L’activité artistique ouvre vers de multiples opportunités : peintre, illustrateur, photographe, couturier ou musicien… Si avec tout ça, vous ne trouvez pas votre bonheur ! Il est même certains que vous-même avez des idées ou des pistes à ajouter à cette liste. Contribuez à enrichir cette mini banque de données.
Quelle que soit l’option choisie, gardez à l’esprit le conseil que donnent les convertis au travail à la maison : multipliez les clients. Une solution : varier les services offerts grâce à la multi-activité. Cela accroît les pistes de revenus, et évite les moments de creux. Illustration : un traducteur peut proposer des cours d’anglais. Réfléchissez aux connexions qui peuvent s’opérer en fonction de votre activité. Bref, évitez de mettre tous vos œufs dans le même panier !
Et attention, quelle que soit votre choix en terme d’activités, la règle d’or pour fidéliser votre clientèle : être professionnel ! Chez vous comme au bureau ou dans un commerce, le service, c’est sérieux. N’est-ce pas ?
Seul un petit nombre de masters specialises existent pour enseigner la fonction, notamment en derniere annee d’ecole de commerce. Par exemple l’Essec propose un master en Strategy of international business development. La formation d’ingenieur est aussi un parcours possible pour faire ce metier.
Hello ! Moi j’aimerais écrire pour des blogueurs, des magazines, ou autres.. à côte de mon activité salariée mais je ne sais guère comment m’y prendre.. 🙁 Belle journée à tous
De bonne idées, on encourage évidemment ce que l’auteur appelle les ventes relais, des boutiques éphémères à domicile…
Très bon article qui donne pas mal d’idées et très belle photo!!!
Sylvain85
Merci Steph de votre message.
En effet, l’activité de lecteur, expérience enrichissante, offre un revenu complémentaire et permet d’approcher l’univers du livre et de l’écriture, monde plutôt fermé.
Mais les places sont chères. Le réseau reste le meilleur moyen de décrocher des missions. Chez un éditeur spécialisé, une compétence spécifique est le sésame. Chez un éditeur grand public, le lecteur doit avoir un regard neutre pour pouvoir vérifier la lisibilité et la compréhension d’un ouvrage de vulgarisation.
Des lecteurs de Toutpourchanger ont peut-être des tuyaux à vous apporter sur le sujet.
Tenez-nous au courant.
Bonjour,
je suis déjà journaliste pour un site web mais je serai assez preneuse pour la lecture pour les maisons d’édition. Seulement comment le devient on? L’édition est un secteur assez pour ne dire très fermée quand on n’y connait personne…