Pour beaucoup, se reconvertir est mission impossible, surtout après 40 ans. S’il n’est certes pas simple de changer de métier, il existe tout de même de nombreuses solutions pour y parvenir. Conseils et pistes.
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Nombre de personnes envisagent une reconversion en cas de licenciement car ils profitent d’une rupture de contrat pour s’engager dans une nouvelle voie, et cela quelle que soit leur tranche d’âge. Quelqu’un de 40 ou 50 ans a encore de longues années de travail devant elle et des envies professionnelles à réaliser. En plus, on est souvent plus disponible à ces âges car les enfants ont grandi. Le plus souvent en bonne forme physique, les seniors craignent de moins en moins de changer de voie afin d’accomplir ce qu’ils n’ont pas eu le temps de réaliser ou de s’orienter vers un métier ou un secteur d’activité porteurs.
Comment s’y prendre ?
L’essentiel quand on veut se reconvertir, c’est de vérifier que le projet visé est cohérent. Vouloir devenir puériculteur quand le seul argument est d’avoir trois enfants ne suffit pas. Il faut pouvoir démontrer qu’on a pris le temps de construire son projet, voire, d’en valider certains aspects. C’est pourquoi, réaliser une démarche de bilan de compétences et réfléchir à un plan d’action représente un atout majeur. C’est l’opportunité d’avoir une représentation juste du métier ciblé et d’anticiper toutes les contraintes. Difficile par exemple d’aspirer au métier de chauffeur routier quand on a mal au dos.
Où se former ?
Autre mission : trouver les moyens pour pouvoir l’exercer à terme : suivre une formation, décrocher un financement… Il existe des organismes de formations spécialisés dans tous les domaines d’activité à l’instar d’Armonis qui forme les professionnels de la santé. Et si le projet se révèle long à réaliser ? En attendant de décrocher le poste qui nous convient le mieux, on n’a pas le choix, il faut trouver des solutions intermédiaires : temps partiel, intérim…
Devenir infirmière