On se consacre à ses enfants. Corps et âmes, au risque parfois de négliger vie perso et vie pro. Le temps passe. Et un jour, ils sont partis faire leur vie. Et vous ?
Photo by Tomáš Hustoles from Burst
Il est loin le temps où vous déposiez pour la première fois votre enfant à l’école. Vous vous souvenez encore des larmes qui coulaient sur ses joues, de son angoisse à l’idée d’être séparé de vous. Depuis, entre éloignement progressif et prises d’autonomies successives, l’étape tant redoutée est survenue : c’est le moment pour votre enfant de quitter le foyer familial afin de construire sa vie à lui. Vous voilà seule ou à deux, face à cette situation.
Comment surmonter l’épreuve du départ de mes enfants ?
J’imagine déjà certains et certaines d’entre vous lever les yeux au ciel : « mais non, mon enfant est encore petit et ça n’est pas demain la veille qu’il partira… ». Pourtant, beaucoup de celles et ceux qui l’ont vécu vous le diront, les années filent, on ferme les yeux, oubliant cette échéance. Et quand on n’a pas pris le temps de construire en dehors de son doux foyer, c’est pour bon nombre assez difficile à surmonter. Imaginez les personnes pour qui la vie sociale ou amicale se réduit à sa plus simple expression, celles qui ont mis de côté leurs aspirations, leurs passions ou encore celles qui ont négligé leur parcours professionnel. Pour elles, le départ peut être ressenti comme une épreuve douloureuse, voire insurmontable. En outre, chez les femmes, le départ coïncide souvent avec la ménopause, ce qui complique encore la perception d’un tel changement.
Comment couper le cordon avec mes enfants ?
Il y a quelques années, j’ai interrogé un certain nombre de parents au cours d’une enquête sur le thème du départ des enfants. Beaucoup d’entre eux soulignaient la difficulté de réapprendre à vivre à deux, sans devoirs à faire ni activités du quotidien, corvées de linge sale ou frigidaire à remplir. La plupart insistaient sur la nécessité d’y réfléchir très tôt, de penser au relationnel du couple, de ne pas attendre pour avoir ses propres activités, bref, de développer sa part indispensable d’autonomie. Après tout, des parents dynamiques, c’est aussi appréciable pour les enfants non ? De toute façon, vos enfants prendront tôt ou tard leur envol. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Comment je vais m’occuper après le départ des enfants ?
Parmi la vingtaine de parents interrogés à l’époque, seules des femmes confrontées au départ d’un enfant ont dit avoir levé le pied côté parcours professionnel. Aucun des hommes n’a eu à interrompre son activité sur une période longue. Et in fine, les mères qui ont rencontré le moins de difficulté à s’habituer à la nouvelle situation sont celles qui n’ont pas eu à mettre leur carrière entre parenthèses. En revanche, il est vrai aussi que certaines des femmes qui avaient travaillé beaucoup ont pu ressentir une forme de culpabilité et l’impression de ne pas avoir suffisamment profité de ces années. La fameuse culpabilité…
1 les enfants on ne les fait pas pour soi.
Pour le reste les femmes et leur carrière peut être mais les autres celles a qui la vie n’a fait aucun cadeaux celles qui n’ont pas eues d’emplois et qui n’auront aucunes pensions si ce n’est le minimum.
Celles a qui ont disaient travailler mais pour quoi faire des enfants c’est du travail peut-être mais pour celui la pas de retraite et ne me parlez pas de la caf !!! Aujourd’hui le constat est la x années à la maison et peut-être si j’aie de la chance user le peut de santé qui me reste à travailler en usine s’ils veulent bien de moi .
Alors des états d’âmes pour le départ des enfants un petit pincement au cœur certes mais c’est surtout la trouille de finir sdf