Un job d’été est un emploi comme un autre, soumis aux mêmes règles du droit du travail. Comment ne pas se faire avoir ?
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- La durée légale est de 35 heures par semaine. L’employeur doit vous proposer de signer un CDD (Contrat à durée déterminée) ou un contrat de travail saisonnier. Méfiez-vous du piège du travail au noir. C’est bien sûr totalement illégal et c’est aussi très risqué pour vous. En cas d’accident, vous n’êtes pas assuré et vous vous exposez à de graves ennuis.
- L’âge légal pour travailler est fixé à 16 ans. Il est possible d’obtenir une autorisation à 14 ans sous certaines conditions bien encadrées. Les employeurs préfèrent généralement recruter des adultes car les formalités administratives et les règles de droit sont moins contraignantes.
- Côté rémunération, pas de surprise. Le salaire minimum d’un job d’été est au moins égal au SMIC sauf si le salarié est nourri et logé ou si la convention se révèle plus favorable. Selon Pôle Emploi, peu d’offres de jobs d’été proposent une rémunération supérieure au SMIC. Bien sûr, le job d’été doit faire l’objet d’un bulletin de salaire.
- Pour tout connaître sur la législation du travail, types de contrats, risques encourus par le travail au noir… et éviter de se faire arnaquer : travail-emploi.gouv.fr
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