Travailler dans le domaine de la justice ne se résume pas aux métiers d’avocat, de juge, d’huissier ou de greffier. Vous souhaitez changer de carrière? Voici différentes pistes pour faire carrière en justice au Canada.
1 — L’adjoint juridique
L’adjoint juridique s’occupe des tâches administratives, il organise, coordonne, gère l’agenda de l’avocat avec rapidité et efficacité. Ses connaissances en informatique et en droit sont essentielles et lui permettent de travailler dans les tribunaux, les administrations municipales, les cabinets juridiques, les services juridiques d’entreprises, mais aussi pour les gouvernements fédéraux et provinciaux.
Les qualités requises pour le travail d’adjoint juridique sont :
– Le sens de l’organisation ;
– Le respect des règles et des procédures juridiques ;
– La diplomatie ;
– La discrétion ;
– Sa maîtrise de l’anglais et du français.
Pour accéder au programme de formation d’adjoint juridique, le candidat doit détenir un diplôme d’études secondaires. Une fois la formation terminée, il pourra postuler sur l’intégralité du territoire canadien, à condition de maîtriser parfaitement l’anglais.
2 — Le travailleur social
Le travailleur social est un évaluateur psychosocial et un médiateur familial. Son travail consiste à aider des personnes, des familles, des couples ou des groupes traversant des périodes difficiles (violence, délinquance, toxicomanie, pauvreté, etc.). Son objectif est de permettre à ces personnes de résoudre leurs problèmes par elles-mêmes afin d’atteindre une certaine autonomie. Le travailleur social peut choisir de se spécialiser dans un domaine précis (enfants négligés, femmes violentées, toxicomanie, etc.).
Les qualités requises pour le métier de travailleur social sont :
– L’écoute ;
– La sociabilité ;
– L’empathie ;
– La communication ;
– Attirer la confiance ;
– Cerner les difficultés rapidement.
Pour devenir travailleur social, il faut obtenir un baccalauréat (environ 4 ans) ou une maîtrise en travail social (5 à 6 ans) et être membre de l’ordre professionnel (dans sa province ou son territoire). Une fois les diplômes en poche, il est possible de travailler sur tout le territoire canadien, à condition de maîtriser l’anglais.
3 — L’interprète judiciaire
Le travail d’interprète judiciaire consiste à traduire simultanément ce qui est dit afin que toutes les personnes présentes puissent comprendre l’échange à l’occasion d’une procédure juridique. Selon sa spécialité, un interprète judiciaire peut aider un client étranger ou malentendant. Traducteur en temps réel, l’interprète juridique doit posséder une excellente maîtrise du vocabulaire et des conventions du milieu juridique.
L’interprète judiciaire travaille généralement pour les médias, le gouvernement, une firme spécialisée en traduction, son propre compte ou encore de grandes sociétés privées. Il est souvent amené à se déplacer afin d’intervenir pour un cabinet d’avocats, une cour administrative, une réunion d’administration et bien d’autres évènements.
Les qualités requises pour le métier d’interprète judiciaire sont :
– La neutralité ;
– L’écoute ;
– Le sens du détail ;
– La disponibilité ;
– L’organisation.
Il existe deux façons de devenir interprète judiciaire : le futur candidat doit soit détenir un diplôme en droit et suivre une formation pour devenir interprète ; soit détenir un diplôme d’interprète et se spécialiser en droit. À ce jour, seule l’université d’Ottawa propose un programme de maîtrise en traduction juridique ouvert aux juristes (détenteurs d’un baccalauréat en droit). Une fois le diplôme validé, les jeunes interprètes et traducteurs judiciaires peuvent devenir membres de l’association des traducteurs et interprètes de leur territoire ou de leur province. Cette adhésion apporte davantage de reconnaissance et permet en outre de bénéficier du titre de professionnel agréé.
Il existe une multitude de domaines variés et passionnants dans le domaine de la justice. Et vous, vous commencez quand ?