Village magazine, magazine destiné à ceux qui souhaitent vivre et travailler autrement, permet de comprendre le monde rural et ses enjeux, de trouver conseils, opportunités, idées et contacts, et de développer des réseaux. C’est pourquoi, toutpourchanger.com le conseille ardemment. Claire Lelièvre, directrice adjointe et co-fondatrice, explique l’esprit Village magazine.
TPC : Pouvez-vous définir Village magazine ?
Dans une société du tout consommation, où chaque individu n’est plus considéré que comme un client consommateur de biens et de services, le magazine souhaite accompagner tous ceux qui aspirent à reprendre leur vie en main et à vivre en tant que citoyen (citoyen de son village, de son territoire ou de son quartier, mais aussi citoyen du monde). Il défend un équilibre entre les valeurs économiques, sociales et écologiques, avec un vrai souci d’équité, de respect et de mise en valeur des ressources locales.
TPC : A quelle cible vous adressez-vous ?
Village magazine n’est ni sectaire, ni idéologique, ni dogmatique, il ouvre un espace d’échanges, propose d’inventer de nouvelles pistes. Son objectif : découvrir parcours de vie, initiatives innovantes et mettre en œuvre des savoir-faire qui offrent davantage d’autonomie au quotidien.
Le magazine n’est pas réservé à une élite ou une gentille communauté bobo, il est à la portée de tous. Il n’est pas non plus réservé à des militants convaincus. L’ambition est de toucher le plus grand nombre, de permettre à chacun d’enclencher un changement dans sa vie. C’est aussi pourquoi la rédaction a toujours eu un parti pris esthétique. Le beau pour donner envie, pour se faire plaisir et pour alimenter une part de rêve nécessaire afin d’explorer de nouveaux possibles et d’entreprendre.
TPC : Quel est l’intérêt de lire votre magazine ?
Lire Village magazine, c’est prendre son temps, décrocher de la frénésie ambiante pour se poser, réfléchir, découvrir, apprendre à faire et entreprendre, en restant ouvert aux autres.
S’initier à des savoir-faire, par exemple, ce n’est pas pour s’enfermer dans une autarcie idyllique. C’est au contraire arriver à reprendre possession de son quotidien pour mieux échanger avec ses voisins, son entourage, ses amis… C’est se découvrir soi-même, dans sa capacité à faire et réussir des choses simples ou plus complexes, c’est prendre du temps pour soi ou avec ses enfants, c’est prendre confiance en soi, c’est retrouver une valeur. C’est aussi source d’échanges entre générations, entre anciens et nouveaux habitants d’un territoire, entre personnes aux profils sociologiques qui peuvent être très divers.
Elle a dit : « Savoir faire son bois, élever des lapins, faire son pain et ses yaourts, réparer un mur en pierre sèche, c’est utile et c’est source d’échanges, de mieux vivre, de lien social. C’est modifier son mode de vie et ça peut devenir davantage : une piste de création d’activité professionnelle.«
suite à ton conseil amical, je viens de m’inscrire sur ce blog et écrire à une jeune femme qui viens de monter un magazine et parler de mon idée et projet de maison d’édition de livres de loisirs créatifs sur le patchwork- broderie- art textile tu as raison !!!!c’est vrai que d’en parler on se sent moins seule
merci de ton aide pour partager mes idées professionnelles