La formation offre aux salariés l’opportunité de se qualifier et d’anticiper d’éventuelles turbulences professionnelles. Défi personnel, reconnaissance sociale ou crédibilité renforcée sur le marché du travail, elle répond aussi à leurs besoins d’évolution ou de changement.
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« Sans un diplôme supérieur en poche, j’étais arrivé au maximum de ma carrière car chaque fonction nécessite un certain niveau d’études et on ne peut déroger à ce principe », témoigne un fonctionnaire, technicien qui suit la production de composants électroniques. Les technologies complexes, il connaît mais son diplôme de niveau bac + 2 obtenu à la fin de ses études ne le prédestine pas à occuper un poste hautement qualifié. Soumis à des règles scientifiques strictes, il ne pouvait pas suivre de séminaires qui permettent pourtant d’élargir son bagage culturel et professionnel. Il a donc suivi une formation pour décrocher un diplôme d’ingénieur de production automatisée. Et d’assurer ainsi son évolution de carrière.
Améliorer son CV
Un parcours exemplaire, certes, mais pas exceptionnel. Et souvent c’est la crainte du chômage, d’une mobilité obligatoire ou l’aspiration à une évolution vers autre chose qui incitent les salarié·es à entreprendre une démarche de formation, outil de promotion sociale. C’est la preuve par un tiers extérieur de leur capacité ou de leurs compétences. Du détenteur d’un CAP qui décroche un Master à l’ingénieur qui valide un doctorat, tous cherchent à acquérir des aptitudes complémentaire ou à se spécialiser. Autre motivation : le besoin de reconnaissance personnelle. Si le reclassement est souvent réussi, mener ce type de démarche à son terme n’est pas une mince affaire pour autant. Mieux vaut être motivé. Première étape : repérer le diplôme. Deuxième étape : prendre contact avec l’organisme, l’école ou l’université pour connaître les conditions et lancer la procédure.
Valider son expérience via la formation
Encore aujourd’hui, une part importante des salarié·es avance vaille que vaille après être entré dans le monde du travail par la petite porte, sans diplôme ou avec une certification qui ne correspond pas aux responsabilités exercées. Un·e salarié·e qui anime des sessions de formation est par exemple bien inspiré·e de suivre une formation de formateur pour voir reconnaître ses compétences. Un niveau d’étude certifié reste une référence pour les employeurs et les recruteurs. Si vous avez un diplôme en adéquation avec votre niveau de poste, vous êtes mieux armé·e pour négocier dans un monde du travail plein d’incertitudes et pour rebondir professionnellement.
Bonjour Bob, nous n’avons pas saisi votre commentaire. Mais s’il y a un problème, soyez plus explicite pour que nous puissions y remédier. Merci à vous et bonne journée.
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