Volontaire pour l’humanitaire : vous engager sans tout plaquer

volontaire-de-l-humanitaireSoigner des enfants, aider des réfugiés, sauver des vies… vous voulez enfin vous lancer. Comment s’investir concrètement dans des missions humanitaires sans pour autant tout quitter ?

Pour commencer, inutile de croire que vous allez sauver le monde. Une mission de trois semaines n’y suffira pas. D’autre part, vous vous en doutez, une mission humanitaire n’est pas une partie de plaisir. C’est un choix qui demande mûre réflexion. Bref, cela ne s’improvise pas. Première condition indispensable pour s’engager : une motivation à toute épreuve. Deuxième condition : afficher une grande ouverture d’esprit. Enfin, vous devrez faire preuve d’adaptabilité une fois sur le terrain. Et si vous avez peur, tant mieux car cela signifie que vous avez conscience des vrais enjeux. Et rassurez-vous, il n’est pas nécessaire de tout plaquer pour agir. Vous pouvez partir pour une mission de courte durée afin de se confronter à la réalité du terrain. Peut-être la première étape avant un engagement plus long.

Vos compétences au service d’une ONG

La solution : le congé solidaire. Cette mesure a pour vocation de mettre en relation vos compétences avec les besoins d’une association. Pour la mettre en place, il faut que votre entreprise participe au financement et qu’une ONG ait besoin de vous. Première étape : identifier vos compétences. A l’instar d’un bilan de compétences, vous devez répertorier ce qui peut servir au cours d’une mission. Vous êtes graphiste ou comptable ? On a peut-être besoin de vous.

Convaincre votre entreprise

Pour inciter l’employeur à participer, préparez vos arguments. Jouez sur l’image citoyenne que l’entreprise peut ensuite mettre à son actif. Autres arguments : l’investissement social, et mieux encore, la défiscalisation. Des associations vous accompagnent dans ce type de démarche. Certes, les petites structures ont plus de difficultés à s’investir. Dans le cas d’un refus, sachez que vous pouvez financer vous-même votre départ. Une fois les conditions réunies, vous suivrez un module de formation afin de mieux vous préparer. Enfin opérationnel, vous embarquerez ensuite pour une aventure humaine incomparable. Sachez aussi que vous pouvez apporter une aide bénévole près de chez vous dans une association de solidarité tout en maîtrisant la durée et l’intensité de votre action grâce à l’organisme Passerelles et compétences. Prêt à vous engager ?

Deux dispositifs possibles

Le congé solidaire s’adresse à tous.
Les compétences les plus recherchées : bureautique, comptabilité, gestion de projet mais aussi marketing, couture, pâtisserie. Bref, il y a des tas de possibilités. Adressez-vous à Planète Urgence, association spécialisée, en lien avec les grandes ONG.
Pour le financement, renseignez-vous auprès de votre entreprise ou comité d’entreprise. Si le financement est à votre charge, il vous en coûtera 1 500 euros. A savoir : vous ouvrez droit à une déduction fiscale.
Le séjour dure de deux à quatre semaines, et se déroule la plupart du temps pendant une période de congés.
Le pays de destination se décide en fonction des compétences que vous proposez.

Le congé de solidarité internationale (CSI) va plus loin car il vous permet de prendre un congé sabbatique sans solde d’une durée de 1 jour à 6 mois. Et vous retrouvez votre poste à votre retour.
Pourquoi ne pas partir en éclaireur grâce au congé solidaire puis prévoir une période plus longue avec le CSI.

salon_des_solidarites_2016Ne ratez pas le Salon des solidarités, le rendez-vous des acteurs de la solidarité internationale, l’occasion de découvrir les multiples possibilités d’engagement.

Paris – Porte de Versailles

4 Comments

  1. Divanach Benoît
  2. oger francoise
  3. le chardon
  4. aj75006

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