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Au théâtre, au cinéma, en librairie, Clémentine Célarié est difficile à suivre. Créative et en mouvement perpétuel, elle revendique aussi sincérité et intégrité. Celle qui n’a pas sa langue dans sa poche nous livre quelques précieux conseils.
« Ne vous laissez pas aspirer par l’apparence, c’est bidon ! Il vaut mieux essayer d’être en accord avec soi-même et tirer vers l’intégrité. Allez vers des choses simples : apprendre à respirer, s’exprimer, avoir confiance en soi, écrire. Beaucoup de gens devraient d’ailleurs se mettre à écrire plus. Pas forcément pour devenir écrivain mais simplement parce que ça fait du bien. Laissez-vous guider par la passion ! Il faut savoir s’écouter et croire en soi envers et contre tout.
« Allez vers des choses simples »
Autre conseil pour ceux qui considèrent l’âge comme un problème : profitez de la maturité ! Une femme qui a 50 ans n’est pas foutue. Bien au contraire. Vieillir c’est savoir débroussailler pour aller à l’essentiel. Auparavant, on ne sait pas comment et où donner les coups de machettes. On a moins de pudeur, on est plus libre et on est plus en accord avec ce qu’on désire. Le temps permet d’acquérir la richesse intérieure à l’inverse de ce qui est valorisé aujourd’hui. D’instinct j’avance, chaque étape a été une bonne étape. Il faut plus de discipline, de rigueur personnelle : gym, respiration, yoga… Bref, s’occuper de l’intérieur et moins de l’extérieur. Enfin, ne vous laissez pas enfermer dans des cases, essayez d’être libre et de faire ce qui vous plaît ! »
On a notamment vu la Madame Sans-gène Clémentine Célarié au théâtre dans une pièce écrite par Emmanuel Schmitt qui lui-même joue actuellement aux côtés de Marie-Claude Pietragalla (le site de l’actrice danseuse) dans un spectacle dont le thème est L’amour, « L’Elixir d’Amour ». Vous pouvez réserver vos places sur le site Ticketac.
Voilà qui est joliment dit et tellement juste !
Comme par exemple cette phrase : « Le temps permet d’acquérir de la richesse intérieure, à l’inverse de ce qui est valorisé aujourd’hui ». Je ne sais pas vous, mais je suis exténuée de ce « jeunisse » ambiant, de plus en plus à l’américaine…