Comment rebondir après une reconversion ratée ? C’est la question posée par le groupe RegionJob à Yves Deloison, auteur de Réussir sa reconversion et créateur de toutpourchanger.com. Conseils.
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Face au constat d’échec, comment réagir : faut-il persévérer ou se rendre à l’évidence ?
Certains comportements prémunissent de l’échec : bien définir son projet, le préparer le mieux possible, ne pas se précipiter… Mais changer comporte forcément une part de risque. L’échec est à envisager comme une composante à part entière dans la construction du projet. On peut prévoir les solutions alternatives dès le début de la reconversion.
La plupart des témoignages de « reconvertis » montrent qu’il y a une grande satisfaction d’avoir osé prendre le risque, même si l’aventure ne tourne pas comme prévu. Aucune frustration ni regret. C’est pour certains l’occasion d’envisager autrement le job qui les lassait. Pour d’autres, persévérer leur a permis de rebondir. Pour eux, la mésaventure apparaît finalement comme un élément constitutif du parcours. Mais c’est longtemps après qu’ils s’en rendent compte.
Quelles leçons tirer d’une reconversion « ratée » ? Que faire après ?
Si d’aventure, des ratés surviennent dans le projet de reconversion, il ne faut surtout pas sombrer dans le catastrophisme : les échecs sont formateurs. Ils servent même souvent de tremplins vers un projet plus pertinent. Ceux qui l’ont vécu disent que ce qui apparaît comme un échec au départ peut devenir le déclencheur afin de mettre en place de nouveaux objectifs et un projet plus approprié. Pour réussir à tourner la page, il faut procéder à l’analyse de la situation. Objectif : réajuster sa trajectoire pour aller là où on n’avait pas forcément prévu d’aller initialement. Mieux armé, mieux financé, mieux préparé…
Comment éviter de perdre confiance en soi et de sombrer dans la déprime ?
Au départ, il est souvent difficile d’évacuer la sensation de déroute ou de douleur qui bouscule l’estime de soi. Une fois la déception ou la colère passées, on reprend pied et on se relève en formulant son ressenti sans ressasser le terme « échec » mais en mettant en lumière les enseignements et la bifurcation opérée le cas échéant. Qu’est-ce qui a péché ? Quelles sont les raisons de l’insuccès ? Etc. Puis on réajuste le tir.
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Si vous pouvez écrire plus d’articles comme celui-ci, je serais vraiment reconnaissant. Quoi qu’il en soit, merci beaucoup!
Bonjour,
Aujourd’hui, je vis mon changement de région comme un échec… c’est un cauchemar au quotidien !
j’ai quitté le Var pour m’installer en Vendée. Les raisons qui m’ont poussé à faire ce choix étaient uniquement basées sur le plan financier. En effet, à la retraite et après un divorce, le montant du loyer et le coût de la vie sont devenus trop élevés, j’ai eu très peur de l’avenir et de ne plus pouvoir faire face à cette situation qui ne pouvait pas s’améliorer…
Je pensais avoir fait le bon choix, … sachant qu’il y aurait moins de soleil, mais toujours la mer … et surtout un gros allègement sur le plan financier et un bon accueil vendéen assuré.
J’ai investi toutes mes économies, et là, je suis envahie par des regrets.
Le changement de climat est très dure à supporter, plus aucun point de repère, vive le GPS !! (sourire)… ça aide, mais ça ne fait pas tout …
J’ai un super appartement, très calme … oui, il est situé dans une résidence désertée, qui était sensée être occupée par des locataires à revenus modérés. Sauf, que les propriétaires ayant fait l’acquisition de ces logements sous le régime de la loi Alur, ne les mettent pas en location à l’année !!!…
L’intégration dans les associations n’est pas aussi évidente que j’avais pu entendre à mon arrivée, les coordonnées sont certes enregistrées très vite … ensuite, pas de suivi, c’est la chasse aux infos !! … système débrouille « seule » … les documentations remise sont parfois de l’année précédente !! et oui … pas grave, il est dit « pas de changement », mise à part changement d’activité, de jour etc.
Les non-dits, tels que l’arrivée massive de grosses mouches dès qu’il y a une pointe de température élevée, les odeurs de la conserverie de la sardinerie, pas de plage à marée haute …
Si vous avez connu une telle situation, dites moi la solution que vous avez trouvée.
Un grand merci Lilou