« Je vais probablement choquer tout le monde, mais je ne veux plus travailler ! » , nous écrit Jomig, 57 ans qui a décidé de témoigner sur toutpourchanger.com.
« J’ai mal vécu mes dix dernières années d’entreprise, je suis partie avec rupture de contrat CDI, j’ai réalisé mon rêve de revenir vivre en Bretagne, dans un cadre magnifique. Bien sûr je bénéficie des allocations de retour à l’emploi. On me fait suivre une formation « pour mieux cibler ma recherche d’emploi », mon CV est atypique et trop qualifié. Je dois donc, s’il y a du boulot, me « rabattre » sur des postes basiques qui me ramènent 1) à un emploi sans intérêt, 2) à une rémunération divisée par deux, 3) à gommer tout mon savoir-faire. Je ne PEUX pas.
« ni capricieuse, ni fainéante »
Il m’est insupportable de vivre ce genre de contrainte et je suis en train d’en tomber malade moralement. Je ne suis ni capricieuse, ni fainéante, simplement je ne veux/peux plus travailler en n’aimant pas ce que je fais. Mais il faut bien justifier une certaine recherche vis-à-vis de Pôle Emploi ! Je vis un paradoxe qui me ruine complètement la vie. Les formations pour changer de métier sont chères et longues. Me mettre à mon compte ? Je n’ai pas le courage de « tout » recommencer. Je suis désespérée ! »
Les seniors sacrifiés ?
Et comment ne pas l’être dans un tel contexte. La remontée spectaculaire du chômage depuis 2008 entraîne des discours identiques à ceux entendus lors des crises précédentes. Certains politiques continuent à formuler que le plein emploi est pour demain. Rappelons qu’au cours de la dernière campagne présidentielle, l’objectif du candidat Sarkozy était le plein emploi à l’horizon 2012, situé pour lui à 5 % de chômeurs. Challenge irréalisable et archaïque du point de vue de la réalité du travail actuelle. Quant aux seniors, qu’on met sous pression, qu’on culpabilise aussi, quel sort leur réserve-t-on ? L’obligation de cotiser plus longtemps et l’impossibilité pour beaucoup de travailler. Comment se sortir d’une telle injonction paradoxale ?
L’échec des politiques de l’emploi
Aujourd’hui, pour régler le problème de l’emploi des seniors, on annonce des aides à l’embauche promises aux entreprises qui recruteront des chômeurs de plus de 55 ans. Des mesures de ce type ont déjà été testées par le passé, sans aucun effet. D’ailleurs, plus personne n’ose évoquer le « CDD senior » lancé en 2006 en fanfare. Et pour cause, seule une vingtaine a été signée fin 2008. Aujourd’hui, point de fanfare face à un tel échec. D’un naturel plutôt optimiste d’ordinaire, toutpourchanger.com pose la question : quand cessera-t-on de marcher sur la tête ? Est-ce qu’on condamne une bonne part des seniors à vivre à terme avec les minimas sociaux en attendant l’âge de départ à la retraite qui s’éloigne de plus en plus ?
Bonjour, je ne parle pas de moi avec fierté, mon parcours a toujours été semé d’embûches, et si vous le trouvez énergisant, c’est peut-être le cas pour des jeunes qui peuvent y trouver de bonnes raisons de franchir le pas, mais je suis trop fatiguée pour que cette petite auto-entreprise puisse m’apporter suffisemment pour vivre, les charges sont beaucoup trop élevées, il aurait fallu que je travaille beaucoup plus et physiquement je n’arrive plus à fournir d’une part, d’autre part je suis dans une région réservé au tourisme d’été, ce qui signifie qu’elle est morte de mars à octobre, c’est un choix politique.
De plus cette année la recette a été très mauvaise et franchement, j’hésite à faire ma dernière déclaration sachant que je devrai payer 21% de charges dont je ne bénéficie que très peu, évitant les médecins et les médicaments, et ayant appris que ça ne m’apportait rien de plus pour ma retraite dont le montant s’élève à 700 € mensuel.
Bien sûr, le principe de l’auto-entreprise me semble une bonne alternative au travail salarial, à condition qu’il soit plus libre, moins chargé, le gouvernement n’a pas pris les dispositions parallèles pour que l’on puisse en vivre, et c’est la raison pour laquelle beaucoup d’entre elles se sont dégonflées.
Il ne s’agit pas de gagner des fortunes, mais d’être maître de son travail et de ses revenus, d’avoir une certaine liberté d’action, de pouvoir développer son imagination et son énergie dans une activité qui nous booste. Or les charges élevées sont un obstacle énorme au développement de ce type d’entreprise.
Vous me demandez si j’ai économiquement besoin de ce revenu, ma retraite est de 700 € net par mois, et mon loyer est de 500€ depuis cette année, les années précédentes je ne payais pas de loyer, mais les circonstances ont fait que j’ai été contrainte de déménager. Le calcul est vite fait.
Il ne manquerait plus que l’on me demande de payer des impots……………….
J’aurais 20 ans de moins, je la développerais ma petite entreprise, j’irais la faire travailler ailleurs en hiver, mais je vous le redis, trop tard. Le travail de nettoyage est un travail physique, dur, et je n’ai plus la force. C’est pourquoi je cherche à me reconvertir dans quelquechose de plus cérébral, peut-être en ligne, ou dans quelquechose de plus soft.
Quoiqu’il en soit, je pense que le gouvernement devrait libérer le travail en permettant aux jeunes particulièrement, de se lancer plus facilement dans la vie active avec leurs propres moyens, créer leur propre emploi. Aujourd’hui c’est le parcours du combattant en ce qui concerne les démarche administratives, et on pourrait croire que c’est également une politique de découragement quant aux charges à payer.
Pour conclure, je trouve qu’en dessous d’un revenu de 2000 € par mois, on devrait être exonéré de déclaration fiscale. C’est un revenu minimal pour avoir une vie décente, confortable sans excès, hygiénique et équillibrée. Et ça ferait des économies de papier et de travail de tri, pourquoi remplir une déclaration quand on ne paye pas d’impôt ?
J’ai oublié de vous dire que j’habite dans le Médoc.
@ toutes ! Bonjour et merci de vos témoignages. J’espère que la proposition d’échanges d’yv22 va porter ses fruits. Il y a matière à mutualiser vos expériences à en en tirer quelques enseignements.
Je propose à yv22 de traiter prochainement le sujet du tourisme rural. Il existe quelques acteurs clés qui travaillent sur ce thème. Je vous incite aussi à surfer sur le site. Vous découvrirez notamment des infos sur l’activité en zone rurale à travers quelques articles :
– 7 conseils pour créer votre boîte à la campagne
– Créer une maison d’hôtes, mais à quel prix ?
– Devenir auto-entrepreneur
Surtout, n’hésitez pas à revenir commenter sur Toutpourchanger.com.
Je rejoins tout à fait le dernier commentaire de « Fleur » et y retrouve (hélas !)des « options » qui m’ont été suggérées (et l’on s’étonnait que je les repousse !). Cependant, je poserais un bémol : « tant » se lancent… Il faut non seulement être persévérant, mais vigilant et s' »armer » de conseils, de repères (gardes-fous)… Perso, je ne vois pas d’autre solution pour moi (tout en conservant une petite activité salariée pour maintenir une couverture sociale décente) que de « créer » mon emploi. Pourquoi ne pas réfléchir à plusieurs et envisager une forme de « partenariat » (assez souple) ou bien de collaboration ? A partir d’un potentiel, d’idées…/… Du « recul » et de l’ouverture que permettent les « échanges avec d’autres…/…
C’est incroyable comme mon parcours et mes envies de maintenant ressemblent à ceux énoncés dans les commentaires précédents. A 53 ans, j’ai moi aussi tout envisagé pour tenir jusqu’à 67 ans et tenté quelques expériences sans trop de succès. L’isolement devient vite un gros problème. Personne à qui demander de l’aide, surtout pas à Pôle Emploi qui vous propose (impose ?) sans cesse des pseudo-ateliers, formations inadaptées, modules divers, avec des formateurs ou « conseillers » pour la plupart tout juste sortis de l’école et qui en savent moins que vous, tout ça dans l’unique but de nous occuper on dirait. On se croirait revenu à la maternelle ! Quant aux emplois éventuellement disponibles, suggérés à des bac+2 ou bien plus, n’en parlons même pas. Non, on ne veut pas travailler à la chaîne, ni changer les lits dans un hôpital, ni laver des assiettes à la cantine, ni livrer des repas, pour 300 euros par mois à des kilomètres de chez soi. L’intérim, les emplois aidés, le bénévolat, tout ça d’ailleurs ne mène à rien de concret ou durable. A mon avis, il n’y a qu’une solution : créer son propre emploi. Sauf qu’il faut une sacrée dose de persévérance et ne pas espérer devenir millionaire. Mais c’est la seule voie possible.
Mon témoignage « croise » ou rejoint ceux dont j’ai ici pris connaissance. J’ai 52 ans (tellement + « jeune » ds ma tête !), de formation assistante de direction tril. La vie de bureau a été pour moi une obligation plutot qu’un choix… J’ai amorcé un tournant prof. en 2000, avec un projet de tourisme rural et l’accueil de jeunes enfants à la maison. Hélas, partant « seule », je n’ai pu consrétiser un projet rentable. Tout de même, j’ai réalisé un de mes rêves : partir de Touraine et venir m’installer en Bretagne Nord. Je ne regrette rien. Le projet était le même, mais nous nous engagions cette fois à deux. Pas pour longtemps hélas et, en quelques mois, j’ai dû revoir mes perspectives « à la baisse ». Aujourd’hui, il me faut me « reconvertir » car les gardes d’enfants (une rémunération « de misère ») sont trop précaires et les assistantes maternelles sont nombreuses sur le secteur : plus de demandes de parents… Ds le cadre d’un bilan de compétences , je me rends compte que mon âge est un réel « obstacle » (alors qu’on nous rebat les oreilles avec les dispositifs mis en place pour les « seniors »…, dont la formation) pour me former. On m’invite à créer une petite entreprise (seule !) ; l’auto-entreprenariat a tout du « miroir aux alouettes »… Il faut un solide ancrage -économique- et humain pour se lancer… et durer ! Le « statut » d’AE est aussi précaire… Je réfléchis ++++, essaie de prendre des contacts… Tout comme le disait « Jomig », je ne suis pas prête à faire « n’importe quoi »… J’ai moi aussi fait bien des concessions dans ma vie de travail (c’est encore le cas) et je suis lasse… J’aimerais échanger avec d’autres qui se heurtent aux mêmes types de difficultés; il me semble que, à plusieurs, on est plus forts, non ? Et que ds cette société du Profit…, la solidarité devient presque vitale.
Le tourisme rural m’intéresse beaucoup, tout ce qui touche à la nature, au patrimoine (riche ici !), l’Histoire, la mer, le terroir…/… Et la culture (livres, cinéma…). Voilà !
Merci de m’avoir lue et je serais heureuse de recevoir un (plusieurs !) écho. YV
Moi aussi comme dit Gisèle « Je suis une personne seule, dynamique, sociable, autonome. Senior, je veux que ce soit un atout et non un handicap. » Après plus de 30 ans dans la même entreprise en région parisienne, en grimpant les échelons par mon seul travail et aussi par plaisir, c’est volontairement que je suis partie, au bout d’un an et demi de dépression. Je me devais, c’était vital, de changer de vie. Dont acte. En plus c’était le « bon moment », car l’entreprise était en train de devenir « comme les autres ». En changeant de région, je savais bien que je prenais pas mal de risque. Ce n’est pas le risque qui me fait peur, c’est l’impression que je ne vaux plus rien, qu’il faut que je mette au panier tout ce que je sais très bien faire (et qui jusque là avait été reconnu, au moins raisonnablement), pour trouver une entreprise à qui je « fais peur » car trop chère (je ne peux même pas prétendre en effet à être rétribuée au même niveau que mon allocation chômage), trop « forte », ou bien… trop vieille (notamment pour être formée si je prétends à une activité que je ne connais pas bien, pourtant je vous assure que j’adore apprendre et que ma mémoire est éléphantesque!!).
Il me reste un mois de cette formation « pour mieux cibler ma recherche d’emploi », mais honnêtement j’en ai déjà fait le tour, et la formatrice n’est pas encourageante, elle m’a même envoyé une offre de secrétariat commercial au smic… Je sais qu’il n’y a pas de sot métier, ce n’est pas la question, j’ai juste travaillé beaucoup « pour gagner plus » (!!) en élevant mon fils seule, j’ai cotisé comme tout le monde, et maintenant je ne comprends plus rien.
Bonjour,
J’ai 42 ans mais j’ai un mari qui va se retrouver très prochainement dans le même cas que vous ( licenciement économique) et qui a 56 ans… Il est également très inquiet pour son avenir car avec cette nouvelle loi, tout devient plus compliqué. Directeur commercial, autant dire que dès 50 ans on est considéré comme trop vieux… Et oui ! Il a commencé à se renseigner mais ce sont, comme vous l’évoquez, des postes inintéressants et payés deux fois moins que son ancien poste (où il avait déjà fait des efforts en tant que senior) qui lui sont proposés. Et avec cette loi, il va falloir qu’il trouve une solution pour aller jusqu’à 61ans et 8 mois. On marche vraiment sur la tête et le gouvernement se voile la face : on assiste à une vraie paupérisation des seniors qui, pour atteindre l’âge de la retraite, vont devoir accepter n’importe quoi et vivre de minima… Je ne comprends pas que la presse, les économistes ne crient pas haut et fort que l’on fait supporter aux seniors le manque de conscience, d’éthique et globalement d’ambition que les entreprises ont pour eux. Ce sont encore les salariés seuls qui vont en pâtir… A quand une solution durable et solidaire à ce problème ??
Bonjour,
Je souhaite changer de vie depuis plusieurs années (emploi, habitat, sens à ma vie).
J’ai perdu mon emploi en 2008 (liquidation de l’entreprise).
La même année, j’ai eu des problèmes de santé avec hospitalisation de 15 jours. L’hôpital n’ayant pas fait les soins de base (changements des pansements non effectués), j’ai failli perdre une jambe à cause d’une infection. Je m’en suis sortie grâce à un infirmier libéral qui a méché une plaie béante pendant un mois).
Mon habitat ne me convient pas (appartement avec problèmes de voisinage – voisine du dessus qui porte des talons sans arrêt : aucune conciliation possible).
J’envisage depuis plusieurs années de partir dans le Vaucluse mais je ne suis pas hostile à une autre région. Je tiens à quitter la région parisienne avec les 3h1/2 de transport en cadeau quand j’ai un emploi sur Paris.
Depuis 2 ans de recherche d’emploi, je me remets encore en question (auparavant, je quittais mon emploi en cdi pour mieux m’épanouir).
Je suis passée du secteur de l’imprimerie (technicien plus assistante technico-commerciale) à un établissement pour personnes handicapées puis un organisme de prévoyance.
J’ai eu 3 cdd en 2 ans, moins rémunérés que mes indemnités Assedic, ceci pour vous dire mon envie de m’en sortir.
Je rêve (les pieds sur terre) d’un emploi en Province, dans le Vaucluse si possible. Je suis une personne seule, dynamique, sociable, autonome. Je fais partie des « séniors » (entre 50 et 55 ans) et je veux que ce soit un atout et non un handicap.
JE VEUX CONSTRUIRE MON AVENIR avec un emploi épanouissant au point de vue des contacts humains et habiter une petite maison avec jardin pour avoir droit au repos la nuit.
Je vous remercie de vos idées.
le paradoxe de la politique, il est constant :
pendant toutes ces dernières années on nous a répété que les pays européens, et même les Etats Unis nous enviaient notre couverture sociale qui était un modèle dans le genre.
Aujourd’hui on nous présente les autres pays européens comme un modèle à suivre de restriction et d’abandon de nos acquis sociaux.
Aujourd’hui on nous aligne sur le modèle américain d’avant Barak Obama alors que lui même tente de changer de système pour se rapprocher de notre modèle d’avant Sarkozy.
On nous dit dans le même discours que notre espérance de vie est plus longue et qu’il faut ré-évaluer la durée de cotisation pour les retraites et dans le même discours on nous dit que ces modifications ne sont que provisoires parceque nous ne savons pas ce qui se passera en 2020 et que l’on est incapable de prévoir à si long terme, comment sera l’état de la population à ce moment-là ?
Ce n’est pourtant pas très compliqué, individualisme, plus d’envie de faire des enfants, je peux en parler, j’ai 6 enfants et 2 seulement se sont lancés dans le risque d’avoir des enfants, 2 + 1, et je suis prête à parier que je n’aurai pas plus de 3 petits enfants. Alors si d’un côté la vie s’allonge et qu’à l’autre bout les naissances se font rares, comment envisager l’avenir ? Surtout si l’on jette dehors les immigrés qui sont les seuls aujourd’hui à procréer…………
comme il est si bien dit, encore faut-il avoir un emploi, que ce soit pour les jeunes ou pour les moins jeunes, le problème est le même à la base.
Nulle part je n’ai entendu ou lu que l’on prenait le problème du chômage à bras le corps, que l’on s’attachait à donner à tous les jeunes une perspective de revenus d’avenir, une perspective de projet personnel, partout autour de moi je ne vois que des jeunes désemparés qui travaillent sans savoir combien de temps ils resteront dans leur emploi, cdi ou non, à qui toute perspective est interdite, même l’achat d’une voiture pour aller au boulot leur pose problème parceque les banques ne prêtent plus.
La seule réponse à TOUS les problèmes, à mon sens, et je l’ai retourné dans tous les sens, c’est le fric. Que l’on parle des jeunes ou des moins jeunes, de la délinquance ou des banlieues, tous les problèmes sont issus du manque de fric, et pas la peine de tourner autour du pot, le racisme, le sectarisme, les extrémismes de tous bords ne trouvent leur ferment que dans la misère, c’est une vérité évidente. En s’attaquant à la pauvreté on résout tous les problèmes.
Encore faut-il une politique osée et qui brise les sacro-saints privilèges.
J’ai 62 ans, on peut travailler à 62 ans, mais pas dans n’importe quel métier, non seulement on n’a plus autant d’énergie physique, ni même autant d’énergie cérébrale, et si on peut mettre en avant notre expérience, on ne peut pas fournir les efforts nécessaires, et surtout dans la durée. De plus, on a beaucoup de difficultés à accepter d’être « commandé » par des jeunes.
Conclusion, il faudrait faciliter la création d’entreprise pour les seniors afin qu’ils puissent embaucher les plus jeunes et leur passer la main par la suite.
J’ai créé une auto-entreprise et celà fait un maigre complément à ma retraite, j’aurais pu la développer mon entreprise, mais seule, je ne me vois pas fournir autant de travail et pour embaucher, les contraintes administratives et les charges me font renoncer.
Il me semble qu’il faudrait évaluer un minimum vital, je ne vois pas comment vivre décemment avec moins de 2000 € par mois pour une personne seule. En desosus, les difficultés commencent, et à 600 € c’est la déprime totale, on n’a même plus envie de se lever le matin. On gratte sur tout, on ne dépense plus rien, et la difficulté de chacun devient la difficulté de tous, le commerce s’enlise etc…..etc……….chacun reste chez soi à éviter de dépenser, et on dégringole vite dans ce contexte.