Vous en avez rêvé : un job sans personne sur le dos pour vous reprocher quoi que ce soit, pas de boss pour vous enquiquiner. Quel bonheur ! Le réveil sonne. Aïe. Il est l’heure de partir au boulot et de retrouver votre chef qui vous attend de pied ferme. Horreur ? © Warner Bros
Vous n’osez pas dire à votre patron ce que vous avez sur le cœur par peur de représailles. Normal, comme la plupart des managers de notre beau pays, votre responsable est autoritaire, directif, fier et peu ouvert aux remarques. A peine caricatural. Pourtant, d’autres modèles existent ailleurs. Au Québec par exemple, on m’a raconté qu’un Français qui décroche ce type de fonction et débarque avec ce mode managerial n’y fait pas de vieux os. Ou fait face à une équipe furibarde prête à en découdre. Là-bas, on n’aime pas les petits chefs ! Ici, avouons-le, le terrain est miné.
Organiser sa stratégie de défense
Petite astuce pour prendre le dessus, apprenez à connaître celui que vous considérez parfois comme votre ennemi. Chaque boss relève d’une psychologie différente. Normal. Avantage de la démarche : vous pouvez ensuite affûter vos armes afin de les adapter au bonhomme. J’ai souvenir d’une de mes premières cheffes, une sorte de militaire refoulée qui menait son petit monde à la baguette. Il ne m’a pas fallu longtemps pour adopter l’attitude qui a permis de la canaliser. Elle était transparente. En revanche, plus difficile d’agir avec une personnalité perverse narcissique et égocentrique. Oui je sais, ça fait beaucoup. Mais ça existe, je sais de quoi je parle. Je vous rassure, d’autres managers m’ont laissé de bien meilleurs souvenirs.
A suivre : Comment dompter votre boss II